Plusieurs technologies fondamentales vont transformer l’usage de ces objets qui font déjà partie de notre quotidien. Les prototypes déjà dévoilés aujourd’hui amènent l’eau à la bouche des journalistes et analystes concernés. Prototype aujourd’hui, générique demain ? Certains concepts avant-gardistes risquent de disparaître au profit d’une autre famille de produits, comme les dinosaures avant-hier ou l’espèce humaine après-demain. Car si tous ces nouveaux appareils tentent de coexister pour satisfaire nos besoins en matière d’information et de loisirs, certains d’entre eux trop ou trop peu spécialisés risquent de se voir rayé de la carte, à l’instar du PDA – notre assistant personnel électronique – qui pourrait bien être détrôné demain par son ennemi intime le Smartphone, beaucoup plus communiquant et polyvalent que son rival.
Objet des phantasmes des futurologues des années soixante, le bon robot ménager n’a encore jamais réellement percé. Mais cette timidité est sans doute parvenue à son terme grâce à la baisse de prix qui rendra bientôt abordable ce personnel virtuel pour le commun des mortels – du moins pour ceux qui habitent dans le monde dit « développé ». Qu’il prenne la forme d’un robot star-trekien, d’un animal de compagnie ou d’une soubrette aux formes généreuses, vous risquez bien d’en posséder un dans la décennie qui suit.
Convergence oblige, les appareils d’aujourd’hui sont isolés dans des fonctions et des environnements bien précis : le réveil-matin dans la chambre à coucher, la chaîne stéréo et la télévision au salon, un radio-cassettes dans la chambre de junior, pour n’en citer que quelques-uns. Demain, ces appareils seront interconnectés et utilisables dans toute la maison selon le bon vouloir de ses propriétaires.
L’intelligence artificielle bientôt dans nos salons
Les téléviseurs débiles de Grand-Maman seront bientôt recyclés hors de nos domiciles et remplacés par des écrans plats agrémentés de décodeurs-enregistreurs numériques reliés au reste de notre parc domotique par connexion sans-fil WiFi. Dans ce domaine, la réalité a déjà remplacé la fiction et la plupart des acteurs de ce secteur du marché ont déjà fait le pas. Ici la convergence entre informatique et électronique grand public est pleinement à l’ordre du jour puisque Microsoft a dévoilé son boîtier Windows Media Center Extender. Cette petite boîte nous permettra, grâce à son connecteur WiFi, de tirer parti de n’importe quel contenu multimédia sur nos écrans plasma. A terme, on devrait même le trouver à l’intérieur des téléviseurs de demain. De façon plus générale, on assiste à un regroupement des principales marques au sein du “Digital Home Working Group�?, une association dont l’objectif est de définir les standards connectiques de l’habitat de demain.
La guerre des OS continue
Microsoft Longhorn parviendra-t-il à combler le retard technologique que le numéro 1 mondial du logiciel n’est jamais parvenu à gagner sur son rival Apple OS X ? Le pari semble difficile à l’heure où nous rédigeons ces lignes. Avec Longhorn, Microsoft compte améliorer l’image de son système d'exploitation, jusqu’à présent toujours en retard d’une bonne guerre sur son rival à la pomme et fortement entachée par une multitude de problèmes de sécurité qui ont fait les choux gras des médias du monde entier. Soutenu par un courant sécuritaire américain, le prochain Windows doit poursuivre l'intégration des logiciels Microsoft. Mais MS devra continuer de batailler ferme avec ses concurrents : Sun et Oracle commercialisent déjà une suite bureautique destinée à cannibaliser la vache à lait de Microsoft, Office. Pour les ennemis de Bill Gates, affaiblir Office, c'est blesser Microsoft. De son côté, IBM continue de miser sur le système libre d’exploitation Linux, dont l'interface graphique s'améliore avec le temps. Mais côté convivialité et simplicité d'utilisation, il faudra aussi compter sur le troupeau de félins d'Apple : après Cheetah, Puma et Jaguar, c'est Tiger qui est attendu d’ici à la fin du premier semestre 2005. Présenté pour la première fois par Steve Jobs « himself » aux aficionados de la marque à la pomme à la fin du mois de juin, la prochaine génération de MacOS présente 150 innovations qui devraient faciliter la vie des internautes de demain. Notamment un nouveau moyen de rechercher des fichiers et des informations stockées sur votre ordinateur personnel ; une nouvelle version du navigateur Web d’Apple qui offre un accès instantané aux informations Web RSS les plus à jour ; ainsi que la première solution de visioconférence multidirectionnelle dotée d’une interface 3D. Nul doute que l’avenir nous réserve encore de belles batailles en matière de succession de système d’exploitation.
La TVHD pas encore dans nos chaumières
Pouvoir voir les pellicules de James Bond lors d’une scène capitale…rêve de cinéphile trash ? Que nenni ! C’est déjà réalité grâce au concept de la télévision à haute définition (TVHD) qui multiplie considérablement le nombre de pixels des images télévisées. Ombres au tableau, le prix des écrans LCD ou plasma qui ne sont pas encore accessible à toutes les bourses helvétiques (env. CHF 6'000.-) ainsi que l’absence pratiquement totale de contenu européen à haute définition. Si les amateurs de contenu HD américain ou japonais peuvent déjà apprécier la télévision de demain, les téléphiles romands et alémaniques devront faire preuve de patience durant encore quelques années puisque ni la TSR ni SF-DRS n’ont encore agendé l’introduction de la TVHD dans leur stratégie.
Mobilité accrue grâce à la 3G, 4G, …xG
Annoncée à grand renfort d’émissions et d’articles, la 3G fait timidement son apparition en Suisse sous les couleurs de Swisscom. Les autres opérateurs sont plus sensibles à la rentabilité de leurs investissement et ont renoncé à essuyer les plâtres de cette nouvelle génération de téléphonie mobile en la commercialisant avant terme. Mature d’ici à l’année prochaine, l’UMTS obtiendra bientôt ses lettres de noblesse. D’ici à l’an prochain, les nouveaux terminaux UMTS, tant attendus, débouleront dans nos magasins et nous permettront d’accéder bien plus confortablement qu’aujourd’hui à différentes formes de contenu numérique. Certains pays en voie de développement ont même décidé d’adopter directement la 4G en sautant carrément une génération téléphonique. En Suisse, personne ne parle encore de quatrième génération de téléphonie cellulaire et son apparition devrait être programmée dans une dizaine d’années. Interconnectés à d’autres technologies d’accès sans-fil (p.ex. Bluetooth, WiFi, WiMax), la 4G devrait à terme réaliser le rêve de chaque utilisateur de cellulaire : Autoriser un service continu en parfaite cohabitation avec les différentes technologies d’accès disponibles à un endroit fixe et à un moment donné. Car les opérateurs et les équipementiers paraissent unanimes quant à l’avènement de la prochaine génération de téléphonie cellulaire : avec l’arrivée de la 4G, aucune technologie d’accès ne concurrencera les autres mais toutes se complèteront afin d’assurer une communication parfaite entre les hommes… Si cette vision pacifique se réalise, nous aurons tous gagné en humanité ;-)
La décennie de la robotique
L’an prochain, l’Eurobot, la coupe européenne de robotique se déroulera à Yverdon-les-Bains. L’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne joue un rôle prépondérant dans ce domaine mais les robots développés dans notre pays ne ressemblent généralement pas aux sympathiques personnages métalliques qui ont contribué au succès planétaire de la saga des différents films de la guerre des étoiles. Qu’ils s’appellent Robosapien, Aibo, Nuvo, Qrio, Asimo ou Trilobite, les robots actuels sont appelés à quitter demain le domaine du prototype capable de redorer le blason institutionnel de Konzern japonais, pour entrer en phase de commercialisation à grande échelle d’aide domestique sous la forme d’aspirateur ou de tondeuse à gazon autonomes. Si nous sommes bien loin du concept de robot développé dans les émissions de télévision des années soixante, le robot semble avoir gagné en efficacité. Capable de surveiller notre domicile durant nos absences, le secret de ces robots réside dans le PC qui leur sert de cerveau. Sans PC plus de robot…Et si demain, les robots venaient à remplacer nos PC de bureau ?…Notre vie n’en deviendrait que plus ludique.
Des puces de plus en plus costaudes
En 1965, Gordon Moore, l’un des fondateurs du groupe Intel défrayait la chronique en annonçant sa célèbre loi selon laquelle la capacité des processeurs double tous les 18 mois. Depuis cette date, Intel a tenu parole et semble pas prête d’y déroger. D’ici à 2007, les processeurs Intel contiendront donc 1 milliard de transistors. Aujourd’hui, les derniers processeurs Pentium 4 en contiennent seulement 125 millions. Durant la prochaine décennie, l’industrie du silicium devrait parvenir à garder le cap. Le calendrier des prochaines générations technologiques des puces du futur est déjà agendé : 65 nm en 2005, 45 nm en 2007, 32 nm en 2009, 22 nm en 2011, 8 nm en 2017. D’ici-là, les fréquences des processeurs de demain dépasseront les 30 gigahertz et il n’est pas garanti que l’industrie des fondeurs parviendra à surmonter la totalité des innombrables obstacles technologiques qui tenteront d’éprouver la loi de Moore.
Pas d’Alzheimer pour les mémoires de demain
Impossible de tirer parti de microprocesseurs surpuissants si ces derniers ne disposent pas de suffisamment de données à compiler. L’optimisation des mémoires vives est donc cruciale au progrès informatique. Pour y parvenir, les fabricants de barrettes ont créé DDR2 une nouvelle génération de mémoires, capable de quadrupler la bande passante tout en consommant deux fois moins d’énergie et développent de nouvelles générations de mémoires encore plus performantes, tout en cherchant à créer de nouvelles techniques susceptibles d’améliorer encore les performances des futures générations de puces.
Explosion de données
Les informations numériques stockées en 2002 par être humain représentaient au total quelque 4,5 exaoctets soit 750 mégaoctet par habitant de la planète. Pour stocker ces informations, la densité moyenne de stockage – tous supports confondus – double tous les neuf mois. Différentes évolutions technologiques (DVD-HD, Blue-Ray), basées sur la technologie du laser bleu disposant d’une longueur d’onde plus courte que le laser rouge, devraient nous permettre demain de stocker encore plus d’informations par support. Si les disques durs ne semblent pas connaître de révolution technologique à moyen terme, ils continueront néanmoins à évoluer. Mais les laboratoires du monde entier misent principalement sur les nanotechnologies afin d’assurer l’avenir du stockage d’information nécessaire à l’humanité. Dans ce domaine, le Millipede d’IBM représente l’application la plus mûre. En effet, cette puce de 3 mm2 est capable aujourd’hui déjà de stocker un demi gigaoctet de données et devrait à terme engranger des terraoctets d’informations. Intéressant mais indisponible avant l’an 2008-2010. Il faudra donc encore faire preuve de patience.
Nous voilà donc rassurés puisque l’avenir nous réservera encore bien des surprises. Rendez-vous donc dans dix ans, même jour même heure… comme le chanterait un chanteur-acteur bien connu des midinettes, pour faire le bilan de ces prévisions et découvrir de nouvelles visions encore plus futuristes.
Objet des phantasmes des futurologues des années soixante, le bon robot ménager n’a encore jamais réellement percé. Mais cette timidité est sans doute parvenue à son terme grâce à la baisse de prix qui rendra bientôt abordable ce personnel virtuel pour le commun des mortels – du moins pour ceux qui habitent dans le monde dit « développé ». Qu’il prenne la forme d’un robot star-trekien, d’un animal de compagnie ou d’une soubrette aux formes généreuses, vous risquez bien d’en posséder un dans la décennie qui suit.
Convergence oblige, les appareils d’aujourd’hui sont isolés dans des fonctions et des environnements bien précis : le réveil-matin dans la chambre à coucher, la chaîne stéréo et la télévision au salon, un radio-cassettes dans la chambre de junior, pour n’en citer que quelques-uns. Demain, ces appareils seront interconnectés et utilisables dans toute la maison selon le bon vouloir de ses propriétaires.
L’intelligence artificielle bientôt dans nos salons
Les téléviseurs débiles de Grand-Maman seront bientôt recyclés hors de nos domiciles et remplacés par des écrans plats agrémentés de décodeurs-enregistreurs numériques reliés au reste de notre parc domotique par connexion sans-fil WiFi. Dans ce domaine, la réalité a déjà remplacé la fiction et la plupart des acteurs de ce secteur du marché ont déjà fait le pas. Ici la convergence entre informatique et électronique grand public est pleinement à l’ordre du jour puisque Microsoft a dévoilé son boîtier Windows Media Center Extender. Cette petite boîte nous permettra, grâce à son connecteur WiFi, de tirer parti de n’importe quel contenu multimédia sur nos écrans plasma. A terme, on devrait même le trouver à l’intérieur des téléviseurs de demain. De façon plus générale, on assiste à un regroupement des principales marques au sein du “Digital Home Working Group�?, une association dont l’objectif est de définir les standards connectiques de l’habitat de demain.
La guerre des OS continue
Microsoft Longhorn parviendra-t-il à combler le retard technologique que le numéro 1 mondial du logiciel n’est jamais parvenu à gagner sur son rival Apple OS X ? Le pari semble difficile à l’heure où nous rédigeons ces lignes. Avec Longhorn, Microsoft compte améliorer l’image de son système d'exploitation, jusqu’à présent toujours en retard d’une bonne guerre sur son rival à la pomme et fortement entachée par une multitude de problèmes de sécurité qui ont fait les choux gras des médias du monde entier. Soutenu par un courant sécuritaire américain, le prochain Windows doit poursuivre l'intégration des logiciels Microsoft. Mais MS devra continuer de batailler ferme avec ses concurrents : Sun et Oracle commercialisent déjà une suite bureautique destinée à cannibaliser la vache à lait de Microsoft, Office. Pour les ennemis de Bill Gates, affaiblir Office, c'est blesser Microsoft. De son côté, IBM continue de miser sur le système libre d’exploitation Linux, dont l'interface graphique s'améliore avec le temps. Mais côté convivialité et simplicité d'utilisation, il faudra aussi compter sur le troupeau de félins d'Apple : après Cheetah, Puma et Jaguar, c'est Tiger qui est attendu d’ici à la fin du premier semestre 2005. Présenté pour la première fois par Steve Jobs « himself » aux aficionados de la marque à la pomme à la fin du mois de juin, la prochaine génération de MacOS présente 150 innovations qui devraient faciliter la vie des internautes de demain. Notamment un nouveau moyen de rechercher des fichiers et des informations stockées sur votre ordinateur personnel ; une nouvelle version du navigateur Web d’Apple qui offre un accès instantané aux informations Web RSS les plus à jour ; ainsi que la première solution de visioconférence multidirectionnelle dotée d’une interface 3D. Nul doute que l’avenir nous réserve encore de belles batailles en matière de succession de système d’exploitation.
La TVHD pas encore dans nos chaumières
Pouvoir voir les pellicules de James Bond lors d’une scène capitale…rêve de cinéphile trash ? Que nenni ! C’est déjà réalité grâce au concept de la télévision à haute définition (TVHD) qui multiplie considérablement le nombre de pixels des images télévisées. Ombres au tableau, le prix des écrans LCD ou plasma qui ne sont pas encore accessible à toutes les bourses helvétiques (env. CHF 6'000.-) ainsi que l’absence pratiquement totale de contenu européen à haute définition. Si les amateurs de contenu HD américain ou japonais peuvent déjà apprécier la télévision de demain, les téléphiles romands et alémaniques devront faire preuve de patience durant encore quelques années puisque ni la TSR ni SF-DRS n’ont encore agendé l’introduction de la TVHD dans leur stratégie.
Mobilité accrue grâce à la 3G, 4G, …xG
Annoncée à grand renfort d’émissions et d’articles, la 3G fait timidement son apparition en Suisse sous les couleurs de Swisscom. Les autres opérateurs sont plus sensibles à la rentabilité de leurs investissement et ont renoncé à essuyer les plâtres de cette nouvelle génération de téléphonie mobile en la commercialisant avant terme. Mature d’ici à l’année prochaine, l’UMTS obtiendra bientôt ses lettres de noblesse. D’ici à l’an prochain, les nouveaux terminaux UMTS, tant attendus, débouleront dans nos magasins et nous permettront d’accéder bien plus confortablement qu’aujourd’hui à différentes formes de contenu numérique. Certains pays en voie de développement ont même décidé d’adopter directement la 4G en sautant carrément une génération téléphonique. En Suisse, personne ne parle encore de quatrième génération de téléphonie cellulaire et son apparition devrait être programmée dans une dizaine d’années. Interconnectés à d’autres technologies d’accès sans-fil (p.ex. Bluetooth, WiFi, WiMax), la 4G devrait à terme réaliser le rêve de chaque utilisateur de cellulaire : Autoriser un service continu en parfaite cohabitation avec les différentes technologies d’accès disponibles à un endroit fixe et à un moment donné. Car les opérateurs et les équipementiers paraissent unanimes quant à l’avènement de la prochaine génération de téléphonie cellulaire : avec l’arrivée de la 4G, aucune technologie d’accès ne concurrencera les autres mais toutes se complèteront afin d’assurer une communication parfaite entre les hommes… Si cette vision pacifique se réalise, nous aurons tous gagné en humanité ;-)
La décennie de la robotique
L’an prochain, l’Eurobot, la coupe européenne de robotique se déroulera à Yverdon-les-Bains. L’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne joue un rôle prépondérant dans ce domaine mais les robots développés dans notre pays ne ressemblent généralement pas aux sympathiques personnages métalliques qui ont contribué au succès planétaire de la saga des différents films de la guerre des étoiles. Qu’ils s’appellent Robosapien, Aibo, Nuvo, Qrio, Asimo ou Trilobite, les robots actuels sont appelés à quitter demain le domaine du prototype capable de redorer le blason institutionnel de Konzern japonais, pour entrer en phase de commercialisation à grande échelle d’aide domestique sous la forme d’aspirateur ou de tondeuse à gazon autonomes. Si nous sommes bien loin du concept de robot développé dans les émissions de télévision des années soixante, le robot semble avoir gagné en efficacité. Capable de surveiller notre domicile durant nos absences, le secret de ces robots réside dans le PC qui leur sert de cerveau. Sans PC plus de robot…Et si demain, les robots venaient à remplacer nos PC de bureau ?…Notre vie n’en deviendrait que plus ludique.
Des puces de plus en plus costaudes
En 1965, Gordon Moore, l’un des fondateurs du groupe Intel défrayait la chronique en annonçant sa célèbre loi selon laquelle la capacité des processeurs double tous les 18 mois. Depuis cette date, Intel a tenu parole et semble pas prête d’y déroger. D’ici à 2007, les processeurs Intel contiendront donc 1 milliard de transistors. Aujourd’hui, les derniers processeurs Pentium 4 en contiennent seulement 125 millions. Durant la prochaine décennie, l’industrie du silicium devrait parvenir à garder le cap. Le calendrier des prochaines générations technologiques des puces du futur est déjà agendé : 65 nm en 2005, 45 nm en 2007, 32 nm en 2009, 22 nm en 2011, 8 nm en 2017. D’ici-là, les fréquences des processeurs de demain dépasseront les 30 gigahertz et il n’est pas garanti que l’industrie des fondeurs parviendra à surmonter la totalité des innombrables obstacles technologiques qui tenteront d’éprouver la loi de Moore.
Pas d’Alzheimer pour les mémoires de demain
Impossible de tirer parti de microprocesseurs surpuissants si ces derniers ne disposent pas de suffisamment de données à compiler. L’optimisation des mémoires vives est donc cruciale au progrès informatique. Pour y parvenir, les fabricants de barrettes ont créé DDR2 une nouvelle génération de mémoires, capable de quadrupler la bande passante tout en consommant deux fois moins d’énergie et développent de nouvelles générations de mémoires encore plus performantes, tout en cherchant à créer de nouvelles techniques susceptibles d’améliorer encore les performances des futures générations de puces.
Explosion de données
Les informations numériques stockées en 2002 par être humain représentaient au total quelque 4,5 exaoctets soit 750 mégaoctet par habitant de la planète. Pour stocker ces informations, la densité moyenne de stockage – tous supports confondus – double tous les neuf mois. Différentes évolutions technologiques (DVD-HD, Blue-Ray), basées sur la technologie du laser bleu disposant d’une longueur d’onde plus courte que le laser rouge, devraient nous permettre demain de stocker encore plus d’informations par support. Si les disques durs ne semblent pas connaître de révolution technologique à moyen terme, ils continueront néanmoins à évoluer. Mais les laboratoires du monde entier misent principalement sur les nanotechnologies afin d’assurer l’avenir du stockage d’information nécessaire à l’humanité. Dans ce domaine, le Millipede d’IBM représente l’application la plus mûre. En effet, cette puce de 3 mm2 est capable aujourd’hui déjà de stocker un demi gigaoctet de données et devrait à terme engranger des terraoctets d’informations. Intéressant mais indisponible avant l’an 2008-2010. Il faudra donc encore faire preuve de patience.
Nous voilà donc rassurés puisque l’avenir nous réservera encore bien des surprises. Rendez-vous donc dans dix ans, même jour même heure… comme le chanterait un chanteur-acteur bien connu des midinettes, pour faire le bilan de ces prévisions et découvrir de nouvelles visions encore plus futuristes.