Ses douze membres actuels ont élu Valérie Hirt, déléguée au Conseil intercommunal de l’ASIJ (Association scolaire intercommunale du Jorat) et ancienne présidente du Conseil d’établissement du précédent établissement scolaire de Mézières et environs à sa présidence pour les cinq prochaines années de cette législature. Ils ont également débuté le toilettage du projet de règlement du dit conseil qui sera soumis pour adoption aux autorités exécutives et législatives de l’ASIJ avant validation par la Direction générale de l'enseignement obligatoire vaudois.
Rappel des faits
Le Grand Conseil avait adopté le 3 octobre 2006 une modification de la Loi scolaire entraînant la suppression des Commissions scolaires et la création des Conseils d’établissement (CET). Ce nouvel outil participatif voulu par le législateur et repris dans la Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO) était censé être mis en œuvre dans tout le canton à la fin de l’année 2011. Mais le remaniement scolaire interrégional en a décidé autrement. La fusion des associations scolaires intercommunales de Savigny-Forel avec Mézières et environs a retardé le processus.
A quoi sert un Conseil d’établissement ?
• Le Conseil d’établissement favorise l’échange d’informations et permet la collaboration entre les autorités locales, la population, les parents d’élèves et l’école ;
• Alors que les autorités communales sont propriétaires et responsables des infrastructures, le Conseil d’établissement relaie les besoins des utilisateurs – usagers et concourt à l’insertion des activités de l’établissement dans la vie locale ;
• Il collabore étroitement avec l’école dans les domaines liés au champ d’action de celle-ci (accueil parascolaire, transports scolaires, horaires, etc.) ;
• Il appuie l’école pour l’accomplissement de ses tâches éducatives et formatives, notamment en matière de prévention.
Qui en fait partie?
La LEO définit la composition du CET : au minimum 12 membres issus à parts égales de quatre catégories : le quart des autorités communales ou intercommunales, le quart scolaire, le quart associatif et le quart des parents d’élèves. Les personnes et institutions élues pour faire partie de cette première mouture sont les suivantes :
• Quart autorités : Valérie Hirt (présidente) et Mathieu Janin, délégués au conseil de l’ASIJ et Christophe Balissat (vice-président), membre du comité directeur de l’ASIJ
• Quart associatif : Paroisse du Jorat représentée par Flore Lafaye de Michaud, Fanfare du Jorat représentée par Romuald Borcard et Association de la petite enfance de la région Oron (APERO) représentée par Corine Nordmann
• Quart scolaire : Gérald Morier-Genoud (directeur de l’établissement), Delphine Indermühle (primaire) et Alain Porchet (secondaire)
• Quart parents : Julie Kay-Lorenz (Savigny), Karine Gautschi–Hälg (Savigny) et Christine Muller (Servion).
• Secrétaire (hors conseil) : Nicolas Deprez (responsable administratif de l’ASIJ).
Un grand absent : l’APE-Jorat
Les autorités scolaires et intercommunales sont chargées d’élire les représentants du quart associatif, à savoir les « milieux et organisations concernées par la vie de l’établissement scolaire ». Parmi les candidatures non choisies, l’Association des parents d’élèves du Jorat (APE-Jorat) fait grise mine. Les autorités concernées n’ont pas voulu d’elle car deux membres de son comité faisaient déjà partie du quart « autorités », respectivement du quart « parents ». Christine Muller, membre du Conseil d’établissement du quart parents et porte-parole de l’APE-Jorat, regrette cette décision qui tend à faire penser que les autorités régionales ne reconnaissent pas le travail effectué par cette association de parents d’élèves, qui représente pourtant une vraie force propositionnelle ainsi qu’une source d’information, de partage d’expériences et de connaissances importante. Elle tisse un lien social avec et entre les parents de la région et son comité est attentif aux besoins et préoccupations de ces derniers.
Ce cas n’est malheureusement pas unique. Les associations de parents d’élèves ne sont pas toujours bienvenues au sein du quart associatif d’autres conseils d’établissement. Ses détracteurs avancent toujours le même argument : l’opinion des parents est déjà représentée par le quart parents. Cependant, l’APE-Vaud, faîtière vaudoise des associations de défense des parents, rappelle qu’il est différent de s’exprimer en tant que parent d’élève à titre individuel plutôt qu‘en tant qu’association représentant les intérêts parentaux de la région.
Un règlement type pourtant favorable à la présence de l’APE
Les autorités intercommunales qui décident quelles associations peuvent faire partie du quart associatif du CET doivent prendre en compte la position du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC). L’APE est un partenaire reconnu par ce dernier et le règlement type qu’il a publié fait figurer les APE en deuxième place dans la liste des représentants des milieux et organisations concernées par la vie de l’établissement. Chaque APE peut donc légitiment s’attendre à être choisie pour faire partie du quart associatif du CET de son établissement scolaire. Une bonne raison pour que l’APE-Jorat ne renonce pas à faire un jour officiellement son entrée dans ce Conseil d’établissement.
Info : http://www.ecolesdujorat.ch/autorites/conseil-etablissement/
Rappel des faits
Le Grand Conseil avait adopté le 3 octobre 2006 une modification de la Loi scolaire entraînant la suppression des Commissions scolaires et la création des Conseils d’établissement (CET). Ce nouvel outil participatif voulu par le législateur et repris dans la Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO) était censé être mis en œuvre dans tout le canton à la fin de l’année 2011. Mais le remaniement scolaire interrégional en a décidé autrement. La fusion des associations scolaires intercommunales de Savigny-Forel avec Mézières et environs a retardé le processus.
A quoi sert un Conseil d’établissement ?
• Le Conseil d’établissement favorise l’échange d’informations et permet la collaboration entre les autorités locales, la population, les parents d’élèves et l’école ;
• Alors que les autorités communales sont propriétaires et responsables des infrastructures, le Conseil d’établissement relaie les besoins des utilisateurs – usagers et concourt à l’insertion des activités de l’établissement dans la vie locale ;
• Il collabore étroitement avec l’école dans les domaines liés au champ d’action de celle-ci (accueil parascolaire, transports scolaires, horaires, etc.) ;
• Il appuie l’école pour l’accomplissement de ses tâches éducatives et formatives, notamment en matière de prévention.
Qui en fait partie?
La LEO définit la composition du CET : au minimum 12 membres issus à parts égales de quatre catégories : le quart des autorités communales ou intercommunales, le quart scolaire, le quart associatif et le quart des parents d’élèves. Les personnes et institutions élues pour faire partie de cette première mouture sont les suivantes :
• Quart autorités : Valérie Hirt (présidente) et Mathieu Janin, délégués au conseil de l’ASIJ et Christophe Balissat (vice-président), membre du comité directeur de l’ASIJ
• Quart associatif : Paroisse du Jorat représentée par Flore Lafaye de Michaud, Fanfare du Jorat représentée par Romuald Borcard et Association de la petite enfance de la région Oron (APERO) représentée par Corine Nordmann
• Quart scolaire : Gérald Morier-Genoud (directeur de l’établissement), Delphine Indermühle (primaire) et Alain Porchet (secondaire)
• Quart parents : Julie Kay-Lorenz (Savigny), Karine Gautschi–Hälg (Savigny) et Christine Muller (Servion).
• Secrétaire (hors conseil) : Nicolas Deprez (responsable administratif de l’ASIJ).
Un grand absent : l’APE-Jorat
Les autorités scolaires et intercommunales sont chargées d’élire les représentants du quart associatif, à savoir les « milieux et organisations concernées par la vie de l’établissement scolaire ». Parmi les candidatures non choisies, l’Association des parents d’élèves du Jorat (APE-Jorat) fait grise mine. Les autorités concernées n’ont pas voulu d’elle car deux membres de son comité faisaient déjà partie du quart « autorités », respectivement du quart « parents ». Christine Muller, membre du Conseil d’établissement du quart parents et porte-parole de l’APE-Jorat, regrette cette décision qui tend à faire penser que les autorités régionales ne reconnaissent pas le travail effectué par cette association de parents d’élèves, qui représente pourtant une vraie force propositionnelle ainsi qu’une source d’information, de partage d’expériences et de connaissances importante. Elle tisse un lien social avec et entre les parents de la région et son comité est attentif aux besoins et préoccupations de ces derniers.
Ce cas n’est malheureusement pas unique. Les associations de parents d’élèves ne sont pas toujours bienvenues au sein du quart associatif d’autres conseils d’établissement. Ses détracteurs avancent toujours le même argument : l’opinion des parents est déjà représentée par le quart parents. Cependant, l’APE-Vaud, faîtière vaudoise des associations de défense des parents, rappelle qu’il est différent de s’exprimer en tant que parent d’élève à titre individuel plutôt qu‘en tant qu’association représentant les intérêts parentaux de la région.
Un règlement type pourtant favorable à la présence de l’APE
Les autorités intercommunales qui décident quelles associations peuvent faire partie du quart associatif du CET doivent prendre en compte la position du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC). L’APE est un partenaire reconnu par ce dernier et le règlement type qu’il a publié fait figurer les APE en deuxième place dans la liste des représentants des milieux et organisations concernées par la vie de l’établissement. Chaque APE peut donc légitiment s’attendre à être choisie pour faire partie du quart associatif du CET de son établissement scolaire. Une bonne raison pour que l’APE-Jorat ne renonce pas à faire un jour officiellement son entrée dans ce Conseil d’établissement.
Info : http://www.ecolesdujorat.ch/autorites/conseil-etablissement/