« Si je suis optimiste, c'est grâce à vous », a confié par vidéo le président du Conseil synodal de l'EREN. Son message a été entendu par les paroissiens neuchâtelois rassemblés pour la vingtaine de cultes sur l'ensemble du canton le 19 février. Conçu avant tout pour remercier les acteurs de l'Eglise – pasteurs, diacres, permanents laïcs et bénévoles – de leur investissement, la message délivré via la vidéo de huit minutes se veut résolument positif. Plusieurs formats de lecture ont été envoyés aux paroisses, y compris une version audio pour celles ne bénéficiant pas de l'installation technique requise. Certains pasteurs ont simplement lu le texte de M. Bader.
« Nous essayons chaque année de développer une communication originale pour la journée d'offrande », a expliqué le pasteur Bader à ProtestInfo. « Un responsable d'Eglise qui s'adresse à tous par ce biais-là, c'est une première chez les réformés romands. Et c'est extrêmement rassembleur », s'est réjoui Michel Kocher, responsable de l'Office protestant des médias (Médias-pro) et spécialiste des liens entre Eglises et médias.
« Nous essayons chaque année de développer une communication originale pour la journée d'offrande », a expliqué le pasteur Bader à ProtestInfo. « Un responsable d'Eglise qui s'adresse à tous par ce biais-là, c'est une première chez les réformés romands. Et c'est extrêmement rassembleur », s'est réjoui Michel Kocher, responsable de l'Office protestant des médias (Médias-pro) et spécialiste des liens entre Eglises et médias.
Trois projets à 200 000 francs
Malgré les déboires financiers de l'institution, Gabriel Bader a évoqué trois projets pour l'avenir de l'Eglise. Le premier vise à valoriser le travail de bénévoles dans l'EREN, au coeur de l'action de cette église. « Cela passe par une meilleure reconnaissance et un renforcement de leur formation », a précisé M. Bader. Un poste à-mi temps pourrait être créé pour la coordination.
Un autre demi-poste pourrait aussi être créé dans le domaine de l'évangélisation, où deux ou trois paroisses mettraient leurs forces en commun. L'aumônerie, notamment en lien avec le monde du travail, ne sera pas oubliée non plus. Ces projets ont reçu le feu vert du synode à l'été 2011 déjà. Mais ils ne démarreront qu'une fois le programme de législature accepté, soit en juin prochain. « Leur coût est estimé à 200 000 francs », précise M. Bader. A terme, ils devraient rentrer dans le budget de fonctionnement de l'EREN (9,2 mios de francs pour 2011).
La journée d'offrande rapporte en moyenne 50 000 à 60 000 francs dans les caisses de l'EREN. Ces dernières années, 80 000 francs ont été récoltés, mais les frais engagés se montaient à près de 30 000 francs. Ils ont été revus à la baisse cette année. La journée d'offrande se poursuit dimanche 26 février. Source: Protestinfo/SR
Malgré les déboires financiers de l'institution, Gabriel Bader a évoqué trois projets pour l'avenir de l'Eglise. Le premier vise à valoriser le travail de bénévoles dans l'EREN, au coeur de l'action de cette église. « Cela passe par une meilleure reconnaissance et un renforcement de leur formation », a précisé M. Bader. Un poste à-mi temps pourrait être créé pour la coordination.
Un autre demi-poste pourrait aussi être créé dans le domaine de l'évangélisation, où deux ou trois paroisses mettraient leurs forces en commun. L'aumônerie, notamment en lien avec le monde du travail, ne sera pas oubliée non plus. Ces projets ont reçu le feu vert du synode à l'été 2011 déjà. Mais ils ne démarreront qu'une fois le programme de législature accepté, soit en juin prochain. « Leur coût est estimé à 200 000 francs », précise M. Bader. A terme, ils devraient rentrer dans le budget de fonctionnement de l'EREN (9,2 mios de francs pour 2011).
La journée d'offrande rapporte en moyenne 50 000 à 60 000 francs dans les caisses de l'EREN. Ces dernières années, 80 000 francs ont été récoltés, mais les frais engagés se montaient à près de 30 000 francs. Ils ont été revus à la baisse cette année. La journée d'offrande se poursuit dimanche 26 février. Source: Protestinfo/SR