« Reflétant les vues de plus de 1 500 professionnels britanniques des relations publiques, l’étude #StateofPR revient en 2019 pour brosser le tableau d'un secteur commercial robuste, qui ne correspond pas toujours au métier auquel il aspire ».
Voilà la première chose que j’ai lu sur les dernières recherches du CIPR concernant la profession des relations publiques au Royaume-Uni sur le blog d’Illyana Stareva et cela peut paraître quelque peu déprimant.
Mais il est important de savoir ce qui se passe dans le secteur des relations publiques, en particulier dans le but de contribuer à le transformer avec le développement des techniques et pratiques de la communication digitale réunies sous l’expression de l’inbound PR (relations publiques entrantes ou relations publiques permissives) #inboundPR.
Illyana Stareva a identifié 5 problèmes clés que traverse actuellement la branche britannique des relations publiques, et qui peuvent certainement se rapporter également aux professionnels francophones des relations publiques :
Voilà la première chose que j’ai lu sur les dernières recherches du CIPR concernant la profession des relations publiques au Royaume-Uni sur le blog d’Illyana Stareva et cela peut paraître quelque peu déprimant.
Mais il est important de savoir ce qui se passe dans le secteur des relations publiques, en particulier dans le but de contribuer à le transformer avec le développement des techniques et pratiques de la communication digitale réunies sous l’expression de l’inbound PR (relations publiques entrantes ou relations publiques permissives) #inboundPR.
Illyana Stareva a identifié 5 problèmes clés que traverse actuellement la branche britannique des relations publiques, et qui peuvent certainement se rapporter également aux professionnels francophones des relations publiques :
1. Le secteur des RP est en croissance mais fait encore face à un déficit de compétences
La très bonne nouvelle de cette année est que le secteur est en croissance, tant en agence qu'en interne, ainsi que sur le plan salarial.
L’industrie évolue vers plus de professionnalisme par le biais des qualifications, mais il existe encore un écart notable, en particulier au niveau supérieur, entre les compétences recherchées par les employeurs et ce que les professionnels des relations publiques ont à offrir.
Ces compétences comprennent la recherche, l'évaluation et la mesure, la gouvernance d'entreprise, la planification stratégique et la gestion des personnes.
L’industrie évolue vers plus de professionnalisme par le biais des qualifications, mais il existe encore un écart notable, en particulier au niveau supérieur, entre les compétences recherchées par les employeurs et ce que les professionnels des relations publiques ont à offrir.
Ces compétences comprennent la recherche, l'évaluation et la mesure, la gouvernance d'entreprise, la planification stratégique et la gestion des personnes.
2. Le secteur des RP ne parvient pas à la diversité des relationnistes et les femmes sont toujours moins rémunérées que leurs collègues masculins
92% des professionnels des relations publiques sont d’origine européenne ou anglo-saxonne. De plus, ceux qui se sont formés en école privée semblent occuper un poste de direction et sont mieux rémunérés que ceux qui ont étudié ailleurs.
Ce qui est le plus décourageant, c’est que le secteur est composé aux deux tiers (67%) de femmes, mais que les hommes occupent près de la moitié (44%) des postes les plus importants de l’industrie.
En outre, la différence moyenne entre le revenu à temps plein des hommes et des femmes, avant analyse de régression, est maintenant de 9 991 £, soit 579 £ de moins que 2018 et 2 325 £ par rapport à 2017. Lorsqu'une analyse de régression linéaire multiple du revenu à temps plein est effectuée, qui prend en compte tous les facteurs qui influencent les salaires, tels que l'ancienneté et la durée du service, l'écart de rémunération réel entre hommes et femmes est de 5 202 £, soit 1 523 £ de moins qu'en 2018.
Comme le dit le rapport, des conclusions comme celle-ci « brossent un tableau d'une profession qui manque de conscience de soi et désavantage consciemment ou inconsciemment des personnes en fonction de qu’elles sont plutôt que de ce qu'elles font. Ces professions peuvent chercher à modifier les processus de recrutement, mais la question subsiste: les relations publiques souffrent-elles d'un problème culturel propre qui empêche cette branche professionnelle de soutenir et de conserver des talents divers? »
Ce qui est le plus décourageant, c’est que le secteur est composé aux deux tiers (67%) de femmes, mais que les hommes occupent près de la moitié (44%) des postes les plus importants de l’industrie.
En outre, la différence moyenne entre le revenu à temps plein des hommes et des femmes, avant analyse de régression, est maintenant de 9 991 £, soit 579 £ de moins que 2018 et 2 325 £ par rapport à 2017. Lorsqu'une analyse de régression linéaire multiple du revenu à temps plein est effectuée, qui prend en compte tous les facteurs qui influencent les salaires, tels que l'ancienneté et la durée du service, l'écart de rémunération réel entre hommes et femmes est de 5 202 £, soit 1 523 £ de moins qu'en 2018.
Comme le dit le rapport, des conclusions comme celle-ci « brossent un tableau d'une profession qui manque de conscience de soi et désavantage consciemment ou inconsciemment des personnes en fonction de qu’elles sont plutôt que de ce qu'elles font. Ces professions peuvent chercher à modifier les processus de recrutement, mais la question subsiste: les relations publiques souffrent-elles d'un problème culturel propre qui empêche cette branche professionnelle de soutenir et de conserver des talents divers? »
3. Les RP pêchent dans la santé mentale de leurs personnels
La santé mentale semble être un autre problème majeur pour le secteur des relations publiques.
La majorité des praticiens trouve les relations publiques stressantes, avec une charge de travail, une présence professionnelle souvent incompatible avec la vie familiale et sociale et des attentes irréalistes le nez sur le guidon. 63% des répondants ont évalué le stress de leur travail à 7 sur 10 ou plus. Le score moyen parmi les pratiquants était de 6,7. Un peu moins du quart (23%) ont déclaré s'être absentés de leur travail pour cause de stress, d'anxiété ou de dépression.
La majorité des praticiens trouve les relations publiques stressantes, avec une charge de travail, une présence professionnelle souvent incompatible avec la vie familiale et sociale et des attentes irréalistes le nez sur le guidon. 63% des répondants ont évalué le stress de leur travail à 7 sur 10 ou plus. Le score moyen parmi les pratiquants était de 6,7. Un peu moins du quart (23%) ont déclaré s'être absentés de leur travail pour cause de stress, d'anxiété ou de dépression.
4. Les RP restent une discipline de communication encore trop tactique et pas assez stratégique
Les activités les plus courantes des relationnistes britanniques sont la «rédaction et la révision» de contenus et les «relations avec les médias».
Une majorité de praticiens expérimentés (59%), de consultants et d’agences (57%) et de praticiens indépendants (68%) ont une influence sur la stratégie globale de leur organisation ou de leurs clients.
Lorsqu'on leur demande s'ils sont directement responsables de la stratégie d'entreprise, ces chiffres baissent considérablement - 4% pour les praticiens internes expérimentés, 23% pour les consultants et les praticiens d'agence et 16% pour les praticiens indépendants. La sous-représentation des praticiens des relations publiques au niveau des conseils d'administration des entreprises britanniques a été identifiée comme le deuxième plus grand défi auquel la profession est confrontée (par rapport à la première place des deux années précédentes).
Une majorité de praticiens expérimentés (59%), de consultants et d’agences (57%) et de praticiens indépendants (68%) ont une influence sur la stratégie globale de leur organisation ou de leurs clients.
Lorsqu'on leur demande s'ils sont directement responsables de la stratégie d'entreprise, ces chiffres baissent considérablement - 4% pour les praticiens internes expérimentés, 23% pour les consultants et les praticiens d'agence et 16% pour les praticiens indépendants. La sous-représentation des praticiens des relations publiques au niveau des conseils d'administration des entreprises britanniques a été identifiée comme le deuxième plus grand défi auquel la profession est confrontée (par rapport à la première place des deux années précédentes).
5. Le social et le numérique restent le principal défi des relations publiques
Si nous examinons l’ensemble des avantages que les professionnels des relations publiques considèrent comme leurs plus grands défis, il est choquant de constater que l’évolution de cette branche vers les médias sociaux et le numérique reste le principal défi relevé par les relationnistes britanniques.
Pouvons-nous en être surpris ? Trop souvent, les entreprises connaissent mieux la communication en ligne que leurs agences RP et doivent encore les éduquer dans ce sens. C’est triste mais ce manque de formation RP dans le digital peut être comblé avec de nouvelles offres apparaissant sur le marché (dont celles que je co-organise en France avec l’agence 1min30 insérer lien https://www.1min30.com/formation-inbound-pr). Si vous avez des besoins en matière d’éducation de vos collaborateurs aux RP numériques, n’hésitez pas à nous contacter.
Pouvons-nous en être surpris ? Trop souvent, les entreprises connaissent mieux la communication en ligne que leurs agences RP et doivent encore les éduquer dans ce sens. C’est triste mais ce manque de formation RP dans le digital peut être comblé avec de nouvelles offres apparaissant sur le marché (dont celles que je co-organise en France avec l’agence 1min30 insérer lien https://www.1min30.com/formation-inbound-pr). Si vous avez des besoins en matière d’éducation de vos collaborateurs aux RP numériques, n’hésitez pas à nous contacter.
Conclusion
Pour résumer les résultats, il semble qu’en Grande-Bretagne, le secteur des relations publiques progresse à grands pas et le signe le plus positif est sa croissance - cela signifie que les clients reconnaissent le besoin de relations publiques. Cependant, le défi pour les relations publiques consiste à répondre à ces besoins tout en comblant ses lacunes si évidentes dans les compétences et les connaissances relatives à la communication et à l’influence digitale, aux médias sociaux, à la vision stratégique et à l’analyse des résultats obtenus qui sont si nécessaires dans le secteur de la communication contemporaine.
Êtes-vous d'accord avec ce constat britannique ? Pensez-vous qu’il en est de même en Suisse en France, en Belgique, au Canada et dans le reste des régions francophones du globle ? Vos commentaires sont bienvenus.
Je termine ce billet avec quelques ressources utiles contenues dans cette vidéo publiée par le CIPR concernant l’état du secteur des relations publiques en Grande-Bretagne
Êtes-vous d'accord avec ce constat britannique ? Pensez-vous qu’il en est de même en Suisse en France, en Belgique, au Canada et dans le reste des régions francophones du globle ? Vos commentaires sont bienvenus.
Je termine ce billet avec quelques ressources utiles contenues dans cette vidéo publiée par le CIPR concernant l’état du secteur des relations publiques en Grande-Bretagne