Pensée socialnomique du mercredi 8 décembre 2010 - la crise de la valorisation du contenu donne des cheveux blancs aux médias traditionnels

Vendredi 8 Juillet 2011

Les magazines et les journaux traditionnels luttent pour suvrivre en ligne parce que leurs principaux fournisseurs d'information à valeur ajoutée sont bien souvent des chroniqueurs ou blogueurs indépendants qui écrivent pour évangéliser leurs croyances publiquement, et non pas pour contribuer à vendre des abonnements ou des exemplaires d'un tigre ou faire croître les rentrées publicitaires d'un média dont ils ne sont pas les employés.


La motivation personnelle de ces fournisseurs de contenu indépendants et de transmettre leurs informations à un maximum de personnes et pas uniquement à une audience limitée au lectorat d’un titre.

C’est pour cette raison qu’ils publient du contenu gratuitement sur la toile, sous forme de billets, vidéos, podcast ou tweets. Cette réalité handicape les journalistes dépendants des éditeurs traditionels car ils ne sont pas autorisés à diffuser leur contenu librement et gratuitement.

Afin de remonter la pente, les éditeurs devaient se poser la question comment valoriser au maximum le contenu qu'ils souhaitent diffuser. Ce faisant, ils n'auront pas de peine à le commercialiser car une partie non négligeable du grand public est prête à payer pour bénéficier d'information à valeur ajoutée sous forme d'analyse, d'exclusivité et de conseil.

Malheureusement pour eux, le public ne sait plus très bien sur quel pied danser. Pourquoi leur faudrait-il continuer à acheter du contenu payant si ce dernier peut être consommé gratuitement en ligne? Tout ceci est dû aux érances des éditeurs, depuis bientôt deux décennies écartelés entre les modèles d'affaires contradictoires du contenu gratuit et du contenu payant.

Pour suvrivre, les éditeurs doivent impérativement déterminer quelle sera leur stratégie et s'y tenir impérativement sans plus louvoyer. Il en va de leur survie.
Mathieu Janin
Mathieu Janin