Comment sera le crû 2011, en cette sortie de crise économique mondiale ? Rempli d’espoir comme l’annoncent certains astrologues dans nos quotidiens préférés ? Dans tous les cas il semble que nous serons bientôt, non pas dans les, mais plutôt, dans LE nuage informatique.
Annoncé déjà médiatiquement l’an dernier, l’arrivée du « Cloud Computing » se fait attendre. Il semble que son avènement soit plus lent que prévu par les oracles. Pourtant son déploiement devrait être l’un des plus gros chantier informatique à l’échelle planétaire de la prochaine décennie.
Son intérêt principal est avant tout économique. L’Informatique dématérialisée devrait nous permettre de réaliser des économies substantielles sur les coûts de gestion et de maintenance informatique, en utilisant la mémoire et la capacité de calcul d’ordinateurs et de serveurs indépendants, répartis dans le monde entier, sans devoir en faire l’acquisition. Mais ce concept communautaire digne des pères de la pensée collectiviste a du plomb dans l’aile, en raison de la pensée capitaliste de certaines multinationales ayant fortement investi dans leurs infrastructures informatiques et rechignant à prêter une partie de leur puissance de calcul à d’autres multinationales plus cigales et orientées à court terme (share value oblige) que fourmis.
Dès lors, voit-on apparaître le concept de « private cloud » ou nuage privé visant à virtualiser l’informatique non plus globalement mais de façon plus restrictive au sein d’un groupe multinational.
L’autre défaut du Cloud Computing réside dans la sécurité et la confidentialité des données. Et les récents déboires de l’affaire WikiLeaks risquent d’amener encore plus d’eau à leur moulin. Une étude publiée l’an dernier par le groupe Novell indique que l’informatique dématérialisée pose des problèmes de sécurité selon neuf sondés sur dix.
Conscients de cet état d’esprit, les principaux acteurs de ce secteur en forte évolution, à l’instar d’IBM ou de Micosoft, ont pris le taureau par les cornes et annoncent désormais des versions sur mesure permettant de créer une plate-forme dématérialisée indépendante de la solution en ligne de l’éditeur, tout en conservant les fonctionnalités du service proposé à l’origine. C’est astucieux de leur part puisque cela permet de ménager la chèvre et le chou.
Reste à voir si cette modification conceptuelle et ce gain de sécurité redonnera suffisamment confiance aux différents acteurs de la planète informatique pour se lancer dans cet ambitieux programme de partage de ressources. Ce changement d’attitude pourrait être plus long que prévu, principalement en raison de la récente et fragile sortie de crise. Mais après la crise vient l’espoir. L’espoir d’un monde informatique où les ressources seraient mieux utilisées et mieux partagées pour le bénéfice de tous. Un concept qui devrait également faire rêver les banquiers ;-)…A bon entendeur salut !
Annoncé déjà médiatiquement l’an dernier, l’arrivée du « Cloud Computing » se fait attendre. Il semble que son avènement soit plus lent que prévu par les oracles. Pourtant son déploiement devrait être l’un des plus gros chantier informatique à l’échelle planétaire de la prochaine décennie.
Son intérêt principal est avant tout économique. L’Informatique dématérialisée devrait nous permettre de réaliser des économies substantielles sur les coûts de gestion et de maintenance informatique, en utilisant la mémoire et la capacité de calcul d’ordinateurs et de serveurs indépendants, répartis dans le monde entier, sans devoir en faire l’acquisition. Mais ce concept communautaire digne des pères de la pensée collectiviste a du plomb dans l’aile, en raison de la pensée capitaliste de certaines multinationales ayant fortement investi dans leurs infrastructures informatiques et rechignant à prêter une partie de leur puissance de calcul à d’autres multinationales plus cigales et orientées à court terme (share value oblige) que fourmis.
Dès lors, voit-on apparaître le concept de « private cloud » ou nuage privé visant à virtualiser l’informatique non plus globalement mais de façon plus restrictive au sein d’un groupe multinational.
L’autre défaut du Cloud Computing réside dans la sécurité et la confidentialité des données. Et les récents déboires de l’affaire WikiLeaks risquent d’amener encore plus d’eau à leur moulin. Une étude publiée l’an dernier par le groupe Novell indique que l’informatique dématérialisée pose des problèmes de sécurité selon neuf sondés sur dix.
Conscients de cet état d’esprit, les principaux acteurs de ce secteur en forte évolution, à l’instar d’IBM ou de Micosoft, ont pris le taureau par les cornes et annoncent désormais des versions sur mesure permettant de créer une plate-forme dématérialisée indépendante de la solution en ligne de l’éditeur, tout en conservant les fonctionnalités du service proposé à l’origine. C’est astucieux de leur part puisque cela permet de ménager la chèvre et le chou.
Reste à voir si cette modification conceptuelle et ce gain de sécurité redonnera suffisamment confiance aux différents acteurs de la planète informatique pour se lancer dans cet ambitieux programme de partage de ressources. Ce changement d’attitude pourrait être plus long que prévu, principalement en raison de la récente et fragile sortie de crise. Mais après la crise vient l’espoir. L’espoir d’un monde informatique où les ressources seraient mieux utilisées et mieux partagées pour le bénéfice de tous. Un concept qui devrait également faire rêver les banquiers ;-)…A bon entendeur salut !