Cette mutation n'est pas facile - surtout pour les Suisses qui sont souvent considérée comme peu extravertis et aimant faire profil bas. Pourtant, le fait de s'exprimer publiquement relève du processus démocratique dont chaque Helvète est fier. La Landsgemeinde d'hier cède de plus en plus le pas aux réseaux sociaux. Je ne suis pas le seul à constater ce phénomène si l'on en croit l'explosion de l'utilisation du réseau Facebook par nos politiciens suisses.
Il s'agit d'apprendre à partager ses connaissances sans pour autant faire preuve de vanité et de voyeurisme. Ce n'est pas facile et certain y parviendront mieux que d'autres. Mais il s'agit d'essayer et de comprendre que l'investissement d'une heure par jour pour faire profiter sa communauté de sa valeur ajoutée est un investissement qui paiera à terme sous forme de reconnaissance, de retour de service, de mandat ou de nouvelle proposition professionnelle.
Les générations suivantes qui intègrent les médias sociaux dès leur naissance n'auront pas de peine à intégrer cette nouvelle donne. Pour ceux qui sont nés avant la création du World Wide Web, le chemin est plus escarpé. Une raison supplémentaire pour s'encorder et tenter cette nouvelle voie qui s'offre à nous.