Ce qui est nouveau avec l'affaire DSK, c'est que de plus en plus de journalistes travaillant pour des médias traditionnels utilisent ce système de messagerie courte pour relayer l'information en direct à leurs rédactions en même temps qu'à leurs audiences respectives afin de ne pas perdre de temps pour informer l'opinion publique.
La chaîne d'information française BFM est particulièrement douée à ce nouveau jeu. Contrairement à sa consoeur nationale France 2 qui utilisait toujours le bon vieux SMS pour relayer l'information de la salle du tribunal new-yorkais où se trouvait Dominique Strauss-Kahn. Le résultat est là: France 2 avait un retard d'un quart d'heure sur BFM pour relayer de l'information.
Il est vrai que le micro-blogging présente un avantage certain sur le SMS: il est ouvert et gratuit et peut donc se propager immédiatement dans le public, ce qui n'est pas le cas pour le SMS.
La période actuelle que nous vivons est très intéressante car elle démontre une évolution très rapide des médias et des pratiques journalistiques afin de gagner en efficacité. Twitter profite de ce phénomène car il nous permet de consommer de l'information en temps réel depuis n'importe quel endroit de la planète relié à la toile.