C’est pour cette raison qu’ils publient du contenu gratuitement sur la toile, sous forme de billets, vidéos, podcast ou tweets. Cette réalité handicape les journalistes dépendants des éditeurs traditionels car ils ne sont pas autorisés à diffuser leur contenu librement et gratuitement.
Afin de remonter la pente, les éditeurs devaient se poser la question comment valoriser au maximum le contenu qu'ils souhaitent diffuser. Ce faisant, ils n'auront pas de peine à le commercialiser car une partie non négligeable du grand public est prête à payer pour bénéficier d'information à valeur ajoutée sous forme d'analyse, d'exclusivité et de conseil.
Malheureusement pour eux, le public ne sait plus très bien sur quel pied danser. Pourquoi leur faudrait-il continuer à acheter du contenu payant si ce dernier peut être consommé gratuitement en ligne? Tout ceci est dû aux érances des éditeurs, depuis bientôt deux décennies écartelés entre les modèles d'affaires contradictoires du contenu gratuit et du contenu payant.
Pour suvrivre, les éditeurs doivent impérativement déterminer quelle sera leur stratégie et s'y tenir impérativement sans plus louvoyer. Il en va de leur survie.