Mathieu Janin 2.0

Elle doit nous permettre de répondre à la question de savoir comment notre contenu sera trouvé, consommé et partagé par notre cible, afin d'optimiser sa diffusion.

Comment présenter notre contenu de manière à ce qu'il concerne et engage au mieux le public cible concerné? Quel est notre budget? Par quel processus allons-nous créer le contenu que nous désirons publier ou diffuser? Quel est notre calendrier de publication ou de diffusion? Ces questions nécessitent des réponses circonstanciées.

Comment devraient réagir nos clients ou nos prospects en prenant connaissance de notre message? Comment mesurer leur comportement et définir l'efficacité de notre opération en la matière? Nous pouvons aider notre audience de différentes façons: en les aidant à mieux travailler, à planifier leurs activités, à acheter un meilleur produit ou service. Comment pouvons-nous anticiper et répondre à leurs besoins afin qu'ils nous considèrent comme une source d'information de confiance et ne nous considèrent pas comme une entité commerciale désireuse de leur fourguer notre camelotte. Pour éviter cela, donnons du contexte à leur achat.

Qui sont les membres composant notre audience cible - des clients ou des prospects? Quelles sont leurs préférences? Sont-ils en ligne ou hors ligne? Quels types de médias ou quelles plateformes raisonnent le mieux auprès de nos clients ou auprès de nos prospects? Quels sont leurs principaux problèmes? Et, plus important, comment pouvons nous les aider à résoudre leurs problèmes? Il nous sera difficile de développer une stratégie efficace de contenu si l'on ne peut pas répondre à ces questions. Il faudra revoir notre copie et questionner notre audience en cas de réponse lacunaire.

N'oublions pas la deuxième partie de la question ci-dessus. Notre origine est également très importante pour communiquer efficacement avec notre audience. En quoi sommes-nous uniques? Quel est notre point de vue et quelle est notre perspective sur la question qui intéresse notre audience?

La pierre angulaire de chaque stratégie de contenu est l'évaluation de ce que nous désirons produire avec nos objectifs commerciaux ou institutionnels et nos objectifs stratégiques. La clé est de répondre à la question suivante: Comment intégrer notre stratégie de contenu avec les autres plans stratégiques de notre organisation?

Pour produire du contenu à valeur ajoutée, répondons aux 5 questions suivantes:

1. Pourquoi créer le contenu que je suis en train de créer? (quels sont mes objectifs?)

2. A qui est-ce que je m'adresse? Et qui suis-je par rapport à l'audience à laquelle je désire m'adresser?

3. Quel effet devrait avoir mon contenu sur l'audience visée?

4. Quand et comment vais-je développer le contenu pour atteindre l'objectif visé?

5. Où vais-je publier le contenu désiré ?



Je développerai ces 5 points ces prochains jours.

Nous n'avons pas besoin de créer du contenu universel et de le publier à tous vents. Conséquemment, nous n'avons pas besoin de décliner les informations que nous créons dans toutes les combinaisons médiatiques existantes (blog, livre blanc, vidéo, webinaire, merchandising etc.). Nous n'avons pas besoin de faire tout cela. Mieux vaut nous concentrer sur un seul média et le faire bien.

Ce conseil s'applique également au contenu que nous développons quotidiennement. Veillons à bétonner notre assise et donnons lui une direction unique, propre à notre histoire et nos valeurs de marque tout en lui donnant suffisamment de liberté pour qu'il puisse s'envoler de ses propres ailes et émigrer au grès du vent soufflé par les internautes qui se l'approprient, le valorisent et le transmettent plus loin au sein de différentes communautés dont nous n'avons pas la maîtrise. C'est le meilleur moyen de propager ses idées sans les dominer.

Son énergie développe des interactions et sucite des conversations avec et entre tes clients à travers les réseaux sociaux dont tu fais partie. Si le feu meurt, ta marque meurt également. Sois en conscient, souffle sur les braise et rajoute régulièrement du bois afin que ta flamme ne s'éteigne jamais.

Les meilleurs acteurs du Show-business surprennent leur public avec des tours de passe-passe qui attisent leur suprise. Fais de même en ajoutant un élément de surprise aux informations que tu distilles. Cela améliora la propagation virale des messages transmis et développera la personnalité de marque de ton entreprise.

Le bon contenu ne doit pas tenter de se vendre mais il crée de la valeur ajoutée en te positionnant comme une source d'information valable et reconnue. Ton contenu partage une ressource, résoud un problème, aide tes clients à mieux effectuer leurs tâches professionnelles ou privées ou contribue à améliorer notre qualité de vie, à nous rendre meilleurs. En d'autres mots, ton message devrait représenter une haute valeur ajoutée dans le cerveau de ta clientèle afin d'obtenir leur attention et leur sympathie.

Ne te contente pas de la recycler. Ce serait du réchauffé. Le bon contenu doit être réimaginé afin de coller le mieux possible à l'audience visée et au média utilisé. Ne te contente pas de "copier-coller" une information pour la reddiffuser mais ajoute lui de la valeur ajoutée. C'est ainsi que tu seras lu et capteras mieux l'attention des internautes.

La création de bon contenu répond toujours à un objectif. Il est créé avec une intention de base. Cette intention crée le dynamisme nécessaire à engendrer une action qui devrait entrainer une réaction. Sinon change d'idée.

Connais-toi mieux qu'autrui. Affute tes histoires de marque et donne la parole à ton point de vue différencié, basé sur ta mission et tes attributs de marque. Connais également tes clients ainsi que les raisons qui les motivent dans leur cadre de vie. Enquête sur leurs inquiétudes et leurs objectifs, sur leurs préoccupations et trouve la réponse comment ta marque peut les aider à mieux vivre au quotidiien.

Nous allons les découvrir durant ces prochains jours. La première règle nous invite à nous transformer en éditeur. Sii contrairement à moi, vous n'avez jamais pratiqué cette noble profession, achetez une biographie d'un célèbre éditeur ou lisez leurs blogs sur Internet. Ainsi vous comprendrez leurs motivations, ce qui les fait se lever le matin et intégrerez une vue d'esprit qui vous permettra de publier des informations intéressantes, le jour J.

Cette question est difficile à répondre en une seule phrase. Vu d'Amérique du nord, le pays où les outils de médias sociaux sont bien souvent créés, la Suisse est un si petit pays où l'on parle 4 autres langues différentes au lieu de l'anglais. Pour eux nous sommes donc proche des extra-terrestres.

Que faut-il donc faire? S'exprimer dans la langue universelle du web et risquer de dyscommuniquer ou de ne pas se faire suffisamment bien comprendre par sa communauté ou investir du temps supplémentaire à décliner sa communication en plusieurs langues afin de mieux correspondre à la proximité de ses cultures?

Je vous conseille cette dernière solution, pour autant que vous disposiez de suffisamment de ressources pour assurer une bonne qualité d'émission de vos messages dans les différentes langues choises. C'est le meilleur moyen de fédérer votre ou plutôt vos différentes communautés autour de votre projet ou de vos idées. Mais cela demande plus de temps et coûte par conséquent d'avantage. Une fois la décision prise, soyez conséquent et n'abandonnez pas en cours de route. Réfléchissez donc deux fois plutôt qu'une avant de vous lancer dans ce projet.

C'est le meilleur moyen de progresser ou de rebondir le cas échéant. Si nous ne le faisons pas, il nous faudra beaucoup plus d'énergie le jour J et nous risquons d'en manquer si nous n'anticipons pas cette réalité.

La consommation sociale n'augmentera que si la consommation en matière de terminaux mobiles continue de progresser. Ce message s'adresse à l'industrie télécom et à leurs clients qui doivent continuer de progresser pour commercialiser de nouveaux terminaux plus performants que nous achèterons pour augmenter notre productivité individuelle.

Une bonne réalisation a besoin d'un engouement social pour remporter le succès escompté. La politique du vase clos ne prévaut pas dans ce cas de figure.

Les médias sociaux vont les obliger à se remettre en question à a faire évoluer leurs services, sous peine de disparaître à terme.Difficile de comprendre que la plus grande régie publicitaire mondiale n'en soit pas une mais plutôt un moteur de recherche (Google pour ne pas le citer). Mais la montée en force de l'attrait publicitaire des médias sociaux est en train de fragiliser son quasi-monopole historique. Il s'agit de comprendre ces changements de paradigme pour tirer au mieux son épingle du jeu.